Prendre de la hauteur
Posté : 27 mars 2013, 23:04
Aujourd'hui j'ai tenté de prendre de la hauteur avec mon F330.
Je suis monté jusqu'à ne plus le distinguer du tout dans le ciel en m'efforçant de maintenir la poussé même après l'avoir perdu visuellement, puis j'ai fini par couper les gaz ou enfin presque puisque j'ai laissé un léger filet à 20% du throttle. Sensation étrange assurée, le ciel est vide, le silence est de marbre, pas un repère visuel dans le ciel azur et soudainement de petits syntillements signes évocateurs de la larme à l'œil causée par le manque de clignements lubrificateurs se font ressentir.
quelques secondes interminables passent puis...
quel soulagement de le revoir poindre le bout de ses hélices dans la grande toile bleu, enfin les hélices pas tout de suite, d'abord un minuscule point couleur gris, puis une forme quelconque se dessine jusqu'à entre-apercevoir la fluorescence des torsades. Il descend à vitesse vertigineuse mais étant tellement loin de moi, la quadri prend le temps de se mettre dans une sorte d'autorot lui donnant une horizontalité parfaite, ça tourne mais au ralenti et c'est superbe à contempler, quelle chute !
Remontage des gaz à environ 60% tout en douceur et le voilà se réfrénant dans un ral d'air brassé signant la fin de ces quelques secondes en apesanteur. Moment de légèreté mêlé à la tension nerveuse du pilote que je souhaitais vous faire partager.
Je suis monté jusqu'à ne plus le distinguer du tout dans le ciel en m'efforçant de maintenir la poussé même après l'avoir perdu visuellement, puis j'ai fini par couper les gaz ou enfin presque puisque j'ai laissé un léger filet à 20% du throttle. Sensation étrange assurée, le ciel est vide, le silence est de marbre, pas un repère visuel dans le ciel azur et soudainement de petits syntillements signes évocateurs de la larme à l'œil causée par le manque de clignements lubrificateurs se font ressentir.
quelques secondes interminables passent puis...
quel soulagement de le revoir poindre le bout de ses hélices dans la grande toile bleu, enfin les hélices pas tout de suite, d'abord un minuscule point couleur gris, puis une forme quelconque se dessine jusqu'à entre-apercevoir la fluorescence des torsades. Il descend à vitesse vertigineuse mais étant tellement loin de moi, la quadri prend le temps de se mettre dans une sorte d'autorot lui donnant une horizontalité parfaite, ça tourne mais au ralenti et c'est superbe à contempler, quelle chute !
Remontage des gaz à environ 60% tout en douceur et le voilà se réfrénant dans un ral d'air brassé signant la fin de ces quelques secondes en apesanteur. Moment de légèreté mêlé à la tension nerveuse du pilote que je souhaitais vous faire partager.