Posté : 30 janv. 2010, 20:10
On est dimanche
Ici , il fait un temps que les habitants du sud de la loire ne peuvent pas connaître.
Fidèle compagne, ma bouteille d'eau gazeuse généreusement pétillante trône sur le côté de mon bureau.
Soudain, un éclair jaillit. Pas dans le ciel. Mais dans ma tête.
Et c'est parti pour une petite heure de délire que je m'en vais vous conter.
Par habitute, j'arme mon appareil photo : quand on le retrouvera dans les décombres, la lecture de la carte mémoire permettra de savoir jusqu'où cela se passait bien avant que cela ne "foire"...
LA bouteille :
Nota : j'en pris une vide pour ce qui allait suivre.

En m'inspirant de mon canopy d'origine ( honey bee king 2 ) je dessine au feutre indélébile la forme possible en fonction de celles de la bouteille. Je découpe cette forme avec ma mini perceuse de modélisme équipée d'un disque.

Après quelques tatonnements et découpes supplémentaires j'obtiens ce résultat
transparent d'évidences...

Je plaque sur la vitre de mon scanner la "chose" découpée , coté profil avec des petits boudins de "patafix" ( les 2 taches jaunes ) et je scanne.

Ainsi numérisé, je peux à loisir avec un logiciel de dessin vectoriel imaginer la forme de la visière et autres découpes .
J'imprime ensuite ces découpes sur des feuilles de brouillon. La qualité du papier n'ayant aucune importance.

Direction la salle de bain. Je mouille complétement les découpes que je positionne ensuite délicatement.


je place d'autres bouts de papier bien mouillés pour boucher le vide entre les découpes en veillant à ce que cette jointure se fasse bien dans une continuité de forme naturelle et esthétique.

En veillant à ce que le papier reste bien mouillé, j'essuie la "chose" en faisant bien attention à ne point le toucher : la moindre "touchette" et le papier extremement glissant se déplace à l'autre bout ou pire se déchire !
Puis j'utilise un papier de verre à l'eau très fin pour rayer la "chose" afin que la future peinture accroche bien et ce avec toujours autant de précautions.
J'utilise depuis très très longtemps la technique d'un plateau de peinture reconstitué chaque début d'année par la version devenue obsolète du grand calendrier carton offert par mon banquier . Calendrier sur lequel je colle telle une porte rabattante une potence également en carton.
j'empale la "chose" dedans et démarre une séance de peinture. Peinture normale ou métallisée de marque générique . En clair ce que j'avais sous la main ce dimanche là ! . La peinture couvre sans problème le papier trempé.

Je procède en 2 couches en attendant bien 15 minutes entre. C'est pourquoi ce "délire" dure 1 heure sinon cela pourrait être plus court ...

Je vérifie que la peinture est bien sèche et retour à la salle de bain. Fermeture de la bonde du lavabo. Ouverture du robinet.

les papiers se détachent tous seuls

Maintenant je vais oser appeler "la chose" un canopy

les amortisseurs de chocs ici visibles font l'objet d'un autre post.

Je découpe le bouchon de la bouteille ...

je n'utilise que l'avant du bouchon et le peins en noir. Puis en le passant à l'intérieur du canopy de l'arrière vers le nez je le colle à la cyanolite.

Le canopy commence ainsi à ressembler à quelque chose de déja vu...
et je ne suis pas peu fier de constater, photo à l'appui que d'autres avionneurs et non des moindres utilisent les mêmes techniques de construction pour leurs avions...

J'approche de la phase finale en découpant une balle de pingpong dont je colle une moitié sur le nez toujours à la cyanolite. ( j'en consomme un flacon de 3g tous les 2 mois !)

La couleur orange du nez me convient parfaitement puisque c'est la couleur utilisée pour signaler les avions "école".

Cependant je trouve que comme un air "clownesque" à l'ensemble. Déja que l'on est en plein "pétage de plomb" ! Aussi ...
Après un retour à l'atelier peinture ...
La version officielle du canopuy du fou :

Voilà. C'est fini ...
Une petite heure s'était écoulée. Je réalisais que je venais de commettre l'irréparable...
D'autant plus irréparable qu'il est pratiquement indestructible !

Promis, je ne le ferai plus.
Mais je pense que le modérateur va se demander qui c'est ce tout nouveau qui visiblement doit se " shooter " à la colle à moquette et a déjà entrainé quelques
remarques cinglantes.
A Dieu. Peut être.
Cordialement
jlr
Ici , il fait un temps que les habitants du sud de la loire ne peuvent pas connaître.
Fidèle compagne, ma bouteille d'eau gazeuse généreusement pétillante trône sur le côté de mon bureau.
Soudain, un éclair jaillit. Pas dans le ciel. Mais dans ma tête.
Et c'est parti pour une petite heure de délire que je m'en vais vous conter.
Par habitute, j'arme mon appareil photo : quand on le retrouvera dans les décombres, la lecture de la carte mémoire permettra de savoir jusqu'où cela se passait bien avant que cela ne "foire"...
LA bouteille :
Nota : j'en pris une vide pour ce qui allait suivre.

En m'inspirant de mon canopy d'origine ( honey bee king 2 ) je dessine au feutre indélébile la forme possible en fonction de celles de la bouteille. Je découpe cette forme avec ma mini perceuse de modélisme équipée d'un disque.

Après quelques tatonnements et découpes supplémentaires j'obtiens ce résultat
transparent d'évidences...

Je plaque sur la vitre de mon scanner la "chose" découpée , coté profil avec des petits boudins de "patafix" ( les 2 taches jaunes ) et je scanne.

Ainsi numérisé, je peux à loisir avec un logiciel de dessin vectoriel imaginer la forme de la visière et autres découpes .
J'imprime ensuite ces découpes sur des feuilles de brouillon. La qualité du papier n'ayant aucune importance.

Direction la salle de bain. Je mouille complétement les découpes que je positionne ensuite délicatement.


je place d'autres bouts de papier bien mouillés pour boucher le vide entre les découpes en veillant à ce que cette jointure se fasse bien dans une continuité de forme naturelle et esthétique.

En veillant à ce que le papier reste bien mouillé, j'essuie la "chose" en faisant bien attention à ne point le toucher : la moindre "touchette" et le papier extremement glissant se déplace à l'autre bout ou pire se déchire !
Puis j'utilise un papier de verre à l'eau très fin pour rayer la "chose" afin que la future peinture accroche bien et ce avec toujours autant de précautions.
J'utilise depuis très très longtemps la technique d'un plateau de peinture reconstitué chaque début d'année par la version devenue obsolète du grand calendrier carton offert par mon banquier . Calendrier sur lequel je colle telle une porte rabattante une potence également en carton.
j'empale la "chose" dedans et démarre une séance de peinture. Peinture normale ou métallisée de marque générique . En clair ce que j'avais sous la main ce dimanche là ! . La peinture couvre sans problème le papier trempé.

Je procède en 2 couches en attendant bien 15 minutes entre. C'est pourquoi ce "délire" dure 1 heure sinon cela pourrait être plus court ...

Je vérifie que la peinture est bien sèche et retour à la salle de bain. Fermeture de la bonde du lavabo. Ouverture du robinet.

les papiers se détachent tous seuls

Maintenant je vais oser appeler "la chose" un canopy

les amortisseurs de chocs ici visibles font l'objet d'un autre post.

Je découpe le bouchon de la bouteille ...

je n'utilise que l'avant du bouchon et le peins en noir. Puis en le passant à l'intérieur du canopy de l'arrière vers le nez je le colle à la cyanolite.

Le canopy commence ainsi à ressembler à quelque chose de déja vu...
et je ne suis pas peu fier de constater, photo à l'appui que d'autres avionneurs et non des moindres utilisent les mêmes techniques de construction pour leurs avions...

J'approche de la phase finale en découpant une balle de pingpong dont je colle une moitié sur le nez toujours à la cyanolite. ( j'en consomme un flacon de 3g tous les 2 mois !)

La couleur orange du nez me convient parfaitement puisque c'est la couleur utilisée pour signaler les avions "école".

Cependant je trouve que comme un air "clownesque" à l'ensemble. Déja que l'on est en plein "pétage de plomb" ! Aussi ...
Après un retour à l'atelier peinture ...
La version officielle du canopuy du fou :

Voilà. C'est fini ...
Une petite heure s'était écoulée. Je réalisais que je venais de commettre l'irréparable...
D'autant plus irréparable qu'il est pratiquement indestructible !

Promis, je ne le ferai plus.
Mais je pense que le modérateur va se demander qui c'est ce tout nouveau qui visiblement doit se " shooter " à la colle à moquette et a déjà entrainé quelques
remarques cinglantes.
A Dieu. Peut être.
Cordialement
jlr